Note de presse
Un laboratoire pionnier en Europe pour le développement des technologies de l’hydrogène
Note de presse
22 septembre 2021. L’océan est une source inépuisable d’énergie et d’autres ressources, mais y accéder dans un environnement aussi complexe que le milieu marin représente un vrai défi pour les entreprises. Depuis 2018, les entreprises basques ont pu disposer d’un laboratoire pour essayer des matériaux et des solutions dans un environnement offshore réel, développé par le centre de recherche et de développement technologique TECNALIA avec l’appui du gouvernement basque et le soutien du Cluster de l’énergie du Pays basque.
Après le succès de ce laboratoire offshore, baptisé HarshLab et situé sur la BiMEP – Biscay Marine Energy Platform –, le centre de recherche et de développement technologique a développé un nouveau laboratoire, unique en Europe, plus grand et connecté, offrant de meilleures prestations et doté de capacités supérieures pour effectuer de nouveaux essais et activités de R&D afin de couvrir les besoins des industries offshore et améliorer leur compétitivité. Il permettra par exemple d’essayer des équipements en fonctionnement à bord et d’immerger des échantillons dans les fonds marins.
Il a été présenté ce matin dans le port de Bilbao lors d’un événement auquel ont participé la conseillère au Développement économique, à la Durabilité et à l’Environnement du gouvernement basque, Arantxa Tapia ; le président de TECNALIA, Alex Belaustegui ; le CEO de TECNALIA, Jesús Valero ; le directeur général de l’Organisme basque de l’énergie, Iñigo Ansola ; le directeur du Cluster de l’énergie, José Ignacio Hormaeche ; et le président de l’Autorité portuaire de Bilbao, Ricardo Barkala.
Un laboratoire connecté
Le lancement du premier HarshLab en 2018 représenta une avancée définitive pour l’industrie offshore en Europe et depuis lors, il a fourni des services à plus de 20 entreprises, testant plus de 500 éprouvettes et échantillons en lien avec de nouveaux matériaux et solutions contre la corrosion, le vieillissement ou le fouling en milieu marin (le phénomène par lequel un matériau solide adhère et s’accumule sur les éléments submergés ou au contact avec l’eau de mer : algues, moules, patelles, entre autres).
Comme son prédécesseur, cette nouvelle version, qui sera mise à l’eau dans les prochaines semaines, permettra d’effectuer des essais et tests de nouveaux matériaux et développements destinés à l’industrie offshore, dans un environnement réel et dans des conditions contrôlées. Parmi les nouveautés figurent une connexion au réseau électrique et de communications grâce à un câble dynamique qui sera branché au réseau sous-marin de la BiMEP, ce qui permettra de collecter des données puis de les analyser. Cette connexion offre au HarshLab la possibilité d’essayer des équipements en fonctionnement à bord et facilite la manipulation des charges grâce à divers systèmes embarqués : grue hydraulique, bec de grue extérieur et palans intérieurs.
Le nouveau laboratoire a des dimensions de 8,5 mètres de diamètre pour 7 mètres de hauteur, ce qui lui donne une plus grande capacité d’essai. D’autre part, grâce aux caractéristiques renouvelées de cette nouvelle version, il sera aussi possible d’effectuer des essais sur des éléments de sondage, ou sur les fonds marins, jusqu’à 65 mètres de profondeur. Le laboratoire dispose de sa propre station météorologique et d’un ROV (Remotely Operated Vehicle) sous-marin pour effectuer des inspections à distance.
En définitive, ce laboratoire permettra d’évaluer ce qui survient aux matériaux, composants et équipements quand ils sont submergés, dans la zone atmosphérique (au-dessus de l’eau), dans celle que l’on appelle la zone de splash (zone de déferlement) et dans les fonds marins. Jusqu’à présent, ces informations étaient obtenues grâce à des essais de laboratoire, mais les résultats ne pouvaient pas toujours être extrapolés à ce qui survient vraiment en mer. Les entreprises peuvent ainsi prédire de manière fiable comment vont se comporter les différents systèmes à utiliser dans un environnement marin, pour la recherche et le développement de nouvelles solutions et technologies destinées à l’industrie offshore, ce qui aura des répercussions sur leur sécurité et allongera leur cycle de vie.
TECNALIA
TECNALIA est un centre de recherche et de développement technologique de référence en Europe, qui fait partie de la BRTA (Basque Research and Technology Alliance) : une équipe de 1400 professionnels de 30 nationalités, qui se consacrent à la transformation des connaissances technologiques en PIB, pour améliorer la qualité de vie des personnes tout en créant des opportunités d’affaires dans les entreprises. Ses principaux domaine d’action sont les suivants : Transition énergétique, Transformation numérique, Fabrication avancée, Mobilité durable, Écosystème urbain et Santé.