L'interopérabilité et la sémantique sont fondamentales dans les systèmes de communication d'un monde hyperconnecté

L’interopérabilité permet à deux systèmes, véhicules ou dispositifs de fournisseurs différents, d’interpréter et de comprendre sans équivoque la signification des données, qui ont normalement des formats différents.

Les dispositifs sont toujours plus nombreux : machines, capteurs, véhicules, wearables ou mobiles connectés à Internet. Ils transmettent et échangent des données continuellement. Le traitement et l’analyse de toutes ces informations nous permet d’approfondir les connaissances de nos systèmes afin de prédire des comportements ou des défauts, réduire les erreurs et améliorer la qualité des produits.

Notre collègue Sonia Bilbao est intervenue lors de la I^re Rencontre TECNALIA : « L’intelligence artificielle comme moteur de la transformation numérique » du 17 février dernier. Elle a expliqué que l’interopérabilité établit la viabilité correcte de communication entre plusieurs systèmes dont les données ont différents formats, pour ainsi renforcer la transformation numérique.

Quatre niveaux d’interopérabilité

• L’interopérabilité technique établit l’infrastructure de communications pour échanger des byts en permettant l’envoi et la réception des informations.
• L’interopérabilité syntactique établit un format de données commun pour échanger les informations, ce qui permet de lire les données (c’est le cas par exemple des protocoles de messagerie).
• L’interopérabilité sémantique permet en plus de donner une signification aux données échangées en fournissant un modèle d’information commun. Il est nécessaire de noter les données avec un modèle d’information commun, c’est-à-dire d’ajouter des métadonnées aux données et de lier les données à d’autres concepts, de manière à les doter d’une signification et d’un contexte.
• Enfin, l’interopérabilité organisationnelle gère le flux de messages et l’intégration des informations échangées lors des processus d’activité de l’entreprise.